Dieu que c’est difficile aujourd’hui d’être femme,
De vivre dans ce monde, où l’homme a mis sa main,
De répéter partout, qu’on a aussi une âme
Et que de l’avenir, nous sommes son demain.
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A chaque décennie, on croit qu’on a, enfin
Trouver notre équilibre, avec le genre humain,
Mais c’est toujours pareil et c’est sur notre faim,
Qu’en fin de compte on reste, au même vieux chemin.
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On a beau se débattre et progresser, sans cesse,
Il est toujours sur terre, un jeu de phallocrate,
Liant tous nos espoirs, aux fers des forteresses.
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Faudra-t-il donc un jour, qu’on coupe nos seins droits
Et qu’on mette les gants, pour que de leurs sourates,
Lues toujours à l’envers, on leur montre l’endroit,
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Offrant à tous ces mâles, un peu de fleurs du mal …
Septembre 2017
Photo Patrick Wecksteen ; modèle Priscilla