Quand se sera baissé le tout dernier rideau,
Des commerces de ville et que de notre gamme,
Nous n’aurons plus demain, le sol, le si, le do,
Comment notre musique aura encore une âme ?
*
Sans en prendre conscience, on ôte le ciment
Qui tient tous les parpaings, de notre identité
Et de facilité, chaque jour on se ment,
Laissant à nos enfants, plus rien à hériter.
*
Et quand dès demain soir, dans des villes fantômes,
On se fera plumer aux lois des monopoles,
De jolies amazones trouveront bien con, l’homme.
*
Car c’est que de nous-même on passe notre cou,
Dans les cordes tendues du jeu d’oligopole,
Cherchant au jour le jour à trouver le bon coup,
*
Sans penser à demain de nos fils, le chemin …
*
Novembre 2016