Lorsque l’intelligence aux jeux des logarithmes
Aura supplanté l’homme à l’endroit du travail
Que pourra-t-on trouver comme simple trouvaille,
Pour que l’humanité ne perde pas le rythme.
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Quand notre concurrent de trop de composants,
De Socket AM3 et autre carte mère
Nous aura renvoyé au monde de l’amer
En nous privant d’emploi pour plus de dix mille ans.
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Tandis que nous serons en file à pôle emploi,
A tenter d’obtenir un peu de RSA,
En pensant que c’est nous qui avons voulu ça,
Que dirons-nous de ceux censés faire les lois ?
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A quoi donc ont pensé, tous ces vieux prix Nobel,
En voyant le progrès dévorer l’anthropien,
Quand par simple souci de leur moi œdipien
Ils voulaient de ce monde en changer le modèle ;
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Cette ère artificielle, à nous souhaiter le ciel,
N’est –elle pas le trop qui comme à l’Atlantide,
Nous aura amené aux bornes du grand vide,
Pour avoir du savoir pas vu son essentiel.
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A dix milliards de gens aux prochaines années,
A ne plus bien savoir ce qu’est de travailler,
Comment ne serons-nous, pas un jour tiraillés
Par de folles envies de nous désenchaîner ?
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Détruisant ces machines, âme de la famine …
Octobre 2017