Où nul n’a jamais vu l’arbre de la Kabbale,
Ni connu la saveur de ses fruits défendus,
Ceux de la connaissance, et du bien et du mal.
De ce jardin béni, de ce pacte divin,
Quel péché fut commis, exécrable blasphème,
Pour qu’on vous en chassa du jour au lendemain,
Faisant de votre vie, un bien triste poème.
Qui du royaume d’Edom, des ronces et des orties,
Refusa bien à l’homme, l’amour bien établi,
Au point de devenir la marque de l’impie.
O ! Ma première mère, injustement punie,
Pour une simple pomme, quand aurons nous fini,
De te faire endosser la faute au saint esprit ?
En façonnant Lilith, sur le moule d’Adam
Dieu s’est bien amusé, de ce trio ardent,
En nous n’élaborant qu’un monde de serpents !
Tu nous as bien grugés, toi la miséricorde,
Nous donnant pour nous pendre, une si jolie corde !
avril 2008