Depuis des mois, tes draps, se jouent en noir et blanc,
Histoires sans parole, au cinéma muet
Et c’est sans scénario, qu’à l’écran des regrets
Ton corps se fait relâche aux feux des faux semblants.
*
Depuis qu’il t’a quittée, tes seins plus animés,
Sans musique et sans script, font « La grande illusion »,
Se voulant Girardot, en super production
De quelle qu’autre version, du vieux « Mourir d’aimer »
*
Tu te rêves en Bardot, dans Cécile « A cœur joie »
Quand ce n’est qu’en Charlotte en « Femme abandonnée »
Que dans ta mise en scène, on sent tout ton émoi.
*
En nuit américaine, en fondus enchainés
De quelques flashs forward, en proie à pardonner
Tu te fais ton ciné pour te désenchainer,
*
Sachant qu’au générique, tu es dans l’onirique …
Mai 2017