Avoir votre pardon,
Au nom de tous les hommes ;
S’excuser pour de bon,
Sans nier leur génome.
*
Pour le mal qu’ils vous font
Depuis des millénaires,
Tout en contradictions
Dans leur dogme binaire.
*
Pour la galanterie
Qu’ils oublient bien parfois,
Pris dans l’effronterie,
Qu’hurle leur petit moi !
*
Pour l’absence d’écoute
Absorbé dans leur monde,
Qu’on pense qu’ils s’en foutent,
Tant leurs yeux vagabondent.
*
Pour ne pas vous aimer,
Comme vous le méritez,
Vous donnant à rêver
Quand ils n’ont qu’une idée.
*
Pour leur indifférence,
De père et de conjoint,
Qui pensent qu’à distance,
On traite les besoins.
*
Pour oublier le jour
De vos anniversaires,
Et même rester sourd ;
Aux efforts faits pour plaire.
*
Pour leur fuite si lâche
Devant l’adversité,
Quand leur voix joue relâche,
Dés qu’il faut décider.
*
Pour leurs jours de silence,
Quand ils ont décrété,
Que seule l’indifférence,
Pourrait vous arrêter.
*
Pour leurs soirées football,
Prostrés devant leur bière,
Confirmant l’hyperbole,
De sportif en litière.
*
Pour leur sale égoïsme,
A choisir leurs amis,
Non par idéalisme,
Mais juste à leurs profits.
*
Pour leurs mensonges osés
Qu’ils vous jettent en pâture,
Quand ils sont acculés,
A devenir parjure.
*
Pour toutes leurs tromperies
A vous dire qu’ils vous aiment,
Alors qu’ils sont ravis,
De braver l’anathème.
*
Pour leurs foutus loisirs
Leur prenant tout leur temps,
Vous privant du plaisir
De merveilleux instants.
*
Pour leur zéro tendresse,
Oubliant vos envies,
Et préférant vos fesses,
A vos mélancolies.
*
Pour leur triste habitude,
D’aimer plus leur auto,
Que votre mansuétude
Et tous vos lamentos
*
Pour leurs fameux copains
Et tous leurs souvenirs,
D’affreux petits gouspins
Refusant de vieillir.
*
Pour leur affectation,
Tant ils se croient au lit,
Des amants d’exception,
Dés qu’ils entendent un cri.
*
Pour leurs sales manières,
D’oublier d’être tendre,
Ne cherchant que matière,
A prendre et à reprendre.
*
Méa culpa mesdames,
Nous devenons conscients,
Qu’un salut de nos âmes,
N’est pas si évident !
août 2007