Quand l’ombre s’atténue pour laisser à la lune
Les lueurs de la nuit, raviver nos envies,
Nous irons toi et moi, au bord de la lagune,
Dans un très vieux palais, tutoyer l’infini.
Dans des draps de satin, ton corps privé de soie,
Sous l’archet de mes mains retrouvera son la,
Et d’une symphonie, jouée à demi-voix
Te fera des étoiles, en voir tout l’apparat.
Mes doigts te conteront, des amants de Venise,
Les cris de leurs amours et ce qui va autour,
Donnant à tes désirs, des intentions exquises.
Et quand tes lèvres douces, couleur passe velours
Me feront voir du ciel, l’offense originelle,
Du pont du Rialto, j’entendrai l’Eternel.
janvier 2008
toile de Christophe Cassel