Dans le nuancier de l’amour
Chacun y trouve sa couleur
Et que ce soit la nuit, le jour,
Cupidon a pour tous son heure.
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Il y a ceux qui tout en bleu,
Voit l’autre comme on voit la mer,
Tout en étant si amoureux,
Qu’ils n’en voient pas tout l’éphémère.
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Sont aussi ceux qui tout en vert,
Sont submergés de sentiments,
Ne voyant plus rien qu’à l’envers,
Sans jamais trouver le moment.
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Et puis existent aussi les rouges
Qui ne croient plus qu’à la passion
Et pour qui il faut que tout bouge,
Tant c’est devenu, l’obsession.
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Sont beaucoup plus calmes les gris,
A vouloir du noir et du blanc,
Ne faire qu’un amphigouri
A force de faire semblant.
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Quant à tous ceux- là en orange,
Disant que le bleu de la terre
A des choses qui les dérange,
Ils feraient bien mieux de se taire.
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Enfin il y a tous ces ors
Qui n’en peuvent plus de s’aimer,
En se disant en anaphore
Qu’il faut savoir mieux se charmer.
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Et c’est bien sûr dans ce pantone
De milliers de combinaisons
Qu’on recherche tous le syntone
De notre propre tomaison,
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Tant il y a de la couleur,
Dans tous les livres du bonheur …
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Décembre 2016