Non, jamais aucun saint, n’aura su nous donner
Autant que tous ces seins, nous ayant tant offert
Et personne ici-bas, ne peut imaginer,
Ce que dans notre vie ils ont pu si bien faire.
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Ils sont à la naissance, le lait qui nous nourrit,
Remplaçant le cordon qui nous donnait la vie ;
Ils sont la peau, l’odeur, restant de notre abri,
Qui marquent nos débuts, de moment assouvis.
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Mais ce sont avant tout, ces petits bouts tout doux
Qui nous font découvrir l’euphorie du plaisir,
Donnant à notre bouche, un besoin de doudou,
Qui apporte à nos sens le chemin du désir,
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C’est enfin, bien après, pour notre éternité,
L’avant-goût du bonheur, un havre de quiétude,
Le lot de nos envies et la réalité
Qui transforment nos nuits en joie et plénitude.
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Ils savent, contenter l’attente de nos mains,
Amadouer nos lèvres et de leurs aréoles
Légèrement ombrées, en un beau parchemin,
Nous montrent de la femme, un merveilleux symbole,
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En faisant de leurs seins tous nos plus beaux desseins…
Août 2016
Photo de Patrick Wecksteen