La tour Eiffel toute rouillée,
Où deux étages ont disparu
A terminé de scintiller
Tant Paris n’a plus une rue.
*
L’herbe a recouvert les pavés,
Les maisons se sont écroulées
L’humain, de pater en ave
De cette terre est blackboulé.
*
Il s’est lui-même assassiné,
Pour des querelles de clochers,
Aucun n’ayant voulu freiner,
Dans leur ego , tous retranchés.
*
Les cheminées, là sans fumée,
Les bâtiments, sans rien dedans
Et les palais tout consumés,
N’ont plus le moindre résident.
*
Les forêts courent un peu partout,
L’animal a repris ses droits
Et même ceux, pourris d’atouts,
De se sauver n’ont pas eu droit.
*
La terre a perdu tous ses gens
Mais elle s’entête à tourner,
Comme si il était urgent
De ne pas s’en émotionner .
*
Les bois, les plaines et les eaux
Ont repris leurs teintes d’avant
Et il se dit que les oiseaux
Seraient parmi les survivants.
*
Quant aux poissons, ce jour en nombre,
D’avoir échappé aux filets,
A personne ne font de l’ombre
Il n'y a plus de carrelets.
*
Tous les bruits d’un coup sont partis,
Ne laissant là, que le silence
Car ce qui était impartis
A succombé aux quérulences ;
*
Notre planète est à la fête,
Elle a perdu ses prédateurs,
Tous les pillages, enfin s’arrêtent,
Il n’y a plus de malfaiteur.
*
Sur ce nouveau jardin d’Eden,
Où le soleil, , toujours se lève,
On n' y trouvera plus de haine,
Sauf à remettre Adam et Eve…
Août 2017