Il y avait le nord, avec tous ses nantis,
Il y avait le sud et ses crève-la-faim,
De cette différence, aussi mal assortie,
Ils savaient que très vite, arriverait leur fin.
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Alors les argentiers qui gèrent la planète
Ont voulu que le nord et le sud se mélangent,
Afin de n’avoir plus que sur un isohyète,
Des jambes et des bras, pour faire leurs vendanges.
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Et afin d’agiter ce bien trop grand bocal,
Ils ont d’un coup de pied, dans une fourmilière,
Réveillé l’ambition qui hante le chacal.
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En n’ayant plus demain que partout de l’eau tiède
Et en faisant du monde une vraie serpillière,
Ils ont à leur survie, trouver le bon remède,
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En restant les milans, pour encore mille ans …
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Septembre 2016