Je me suis réveillé au milieu de la nuit,
Déjà il faisait jour dans ma mélancolie,
J’ai donc tiré le drap sur mes heures d’ennuis
Et en me rendormant j’ai sombré dans l’oubli.
Mes rêves étaient partis , me laissant dépité,
Sans image et sans son, sur un écran tout blanc
Et comme un corps sans vie , juste décapité,
J’ai pensé que mes nuits n’étaient qu’un faux-semblant.
J’erre depuis ce temps , juste avant le printemps,
Dans un pays de glace où n’est aucun reflet,
Me demandant pourquoi, il n’est plus important
Que l’aube me surprenne à avoir des regrets.
Il ne me reste rien de ces sorgues sans teint
Où je côtoie la mort à grands pas de néant
En arrêtant mes heures sur un destin éteint
Là ou il n’y a rien qu’un simple trou béant.
Août 2010