Et même si vous n’aimez pas
Le ton amer de mes poèmes
Aux airs vieillots de grand papa,
Je ne vois pas bien le problème.
*
Personne ne vous force à lire,
Ce que je jette là en vers
Pour concrétiser les délires
De mes perceptions de l’envers.
*
Je vois ce qui est invisible,
A ceux qui n’ont rien que des yeux
Pour ne capter que le tangible,
Sans voir ce que disent les cieux.
*
Je sais ce qui va arriver,
Je devine les sentiments
Je sens les choses dériver,
Je reconnais celui qui ment.
*
Car je suis doux comme une femme
Et j’ai le front bien éclairé,
Dieu, lui-même parle à mon âme,
Avec lui je suis appairé.
*
Et si vous ne me croyez pas,
Relisez tous mes vers d’hier
Vous constaterez que mes pas,
Savaient bien trouver la rivière
*
Et pas besoin d’être voyant,
Pour cette saison en enfer
Où s’allument tous les voyants
Montrant qu’on ne peut plus rien faire.
*
De quoi remettre le poète,
A ses facéties de pro-fête…
Juillet 2017