Au nuancier des jours,
Les couleurs de l’amour
Deviennent plus pastelles
Aux déluges du ciel.
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Et même si la toile
Reste la seule étoile,
Le quotidien du lit,
Avec le temps mollit.
*
Ce n’est que par le conte
Que le génie se compte
A retrouver le temps
Des bourgeons du printemps.
*
Refaire de ses nuits,
L’envers d’un usufruit,
Mérite bien le toit
Qui n’appartient qu’à toi ;
*
Trouver de ses fantasmes
Le bon ordre du chiasme,
Mettre sa libido
Au centre du cardo,
*
Redécouvrir le sel
Des rêves de dentelle
Défaire les guipures
De ce qu’on dit impur.
*
Ce n’est là qu’à ce prix
Que l’amour n’est pas pris
Dans l’onde du courant
Des flots indifférents ;
*
Le temps n’est pas l’ami
Des belles endormies
Ce n’est que le désir
Qui ancre l’avenir.
*
Souviens-toi de ces mots
Qui devancent les maux,
L’amour n’est que le jeu
Qui ressemble à du feu !
*
juin 2010