Quand ils auront aux loups donné notre prairie
Et que tous les moutons, offerts en sacrifice
Ne seront que pour eux, même plus l’aporie,
Ils comprendront peut-être, où est le maléfice.
*
Ce qui est inquiétant, n’en n’ayant pas conscience
C’est qu’ils n’ont plus grand-chose à agiter là-haut,
Pour avoir les moyens de voir les différences,
Tant la matière manque ici sous leur chapeau.
*
Incapables de voir, plus loin que leur présent,
Orphelins de tous rêves et vides d’avenir,
Ils n’ont plus que le son des cors euphorisants.
*
Pauvre démocratie donnée à des déments,
A qui on fournit même, amour, joie et désirs
Et qui n’ont plus envie de savoir qu’on leur ment.
*
Tant ils ont renoncé, à vouloir avancer,
Se contentant de pain et de jeux turlupins,
Trouvant fort déplacé de se décarcasser …
Avril 2017