Lorsque sur une page, où sont de gros carreaux
On voudrait que deux lignes, à l’encre différente,
Se croisent uniquement, pour assurer la rente,
On sait que n’est pas loin, le coup du sombrero.
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Quand deux traits divergents, n’ont plus le même élan
Et que de l’origine, ils sont si éloignés
Que chacun de leurs mots est là pour s’indigner,
Faisant planer la feuille au vol des cerveaux lents,
*
On sent que les bisous de la fin de partie
Ne seront que verni passé sur la façade
Et qu’un nouvel accord n’est jamais garanti.
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Il y a dans les roses un peu trop de piquants
Pour oublier d’un coup tout le sang des croisades
Et tous se retrouver autour d’un feu de camp,
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Il est de ces blessures, à l’odeur de fissures …
Janvier 2017