Quand les nuits d’être courtes, ont des temps infinis
A vous donner envie que vienne le matin
Et que votre sommier, lui-même à l’agonie,
N’en peut plus de vous voir jouer là les pantins.
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Quand ce corps allongé ici à vos côtés,
Dans les bras de Morphée, d’un sommeil de plomb,
Vous fait un pied de nez, vous qui tournicotez,
Cherchant dans la narcose, à fuir ce pentathlon.
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Quand du réveil les leds, vous paraissent immobiles
Et que dans les minutes, on compte cent secondes,
A trop multiplier ce qu’on se fait de bile.
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On voudrait bien d’Hypnos, devenir un disciple,
Pour que de quelques heures, il vous ôte du monde,
Donnant à vos galères une fin de périple,
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Tant on dit du sommeil que c’est une merveille …
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Octobre 2016