Ton corps aux monts laiteux et aux vallées si denses
Donne à ma poésie ses plus belles envies,
Accrochant à mes vers, comme une récompense
Des rayons de soleil, aux cristaux de mes nuits.
*
Et de tes beaux seins blancs, aux allures si fières,
Se conjuguent des rimes à caresser les mots
Que mes mains envoutées, en manque de matière
Font jaillir des ténèbres en rythme scherzando.
*
Mes sonnets se nourrissent aux lignes de tes hanches,
Tes reins sont la mesure de mes alexandrins,
Convertissant mes nuits en mille pages blanches.
*
Et quand au petit jour, de ton ventre recru
De plaisir et d’extase, suinte un joli quatrain,
Je sais de quelle muse, un cadeau j’ai reçu.
*
janvier 2008
photo de Patrick Wecksteen ; modèle : Diana