Noue eûmes, nous aussi, nos bons moments d’extase,
Lorsque le soleil chaud, de ses rayons ardents
Disséminait en nous, comme des métastases,
Ses envies de plaisir, en un désir violent.
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Quand de cette soie noire, entourée de dentelle,
Comme un beau diablotin, d’une boite surprise,
Jaillissait ton corps nu, aux ondes sensuelles,
Ma bouche faisait vent, soufflant en vive brise.
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Ta peau, en longs frissons électrisait mes doigts,
Tes yeux ne parlaient plus, oubliant, dans le vague
Le présent, le passé, le comment, le pourquoi.
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Nous menant vers le large en des bouillons d’écume,
Tes mains devenues mer, nous berçaient de leurs vagues,
Nous laissant là penser à un bonheur posthume
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Photo: Patrick Wecksteen; modèles : Tess et Frédéric