On naît, tous condamnés à la peine de mort,
Ce n’est que du couloir, qu’on apprécie la vie,
C’est bien dans le regard, qu’on a de l’oxymore,
Qu’on peut, pour être heureux, moduler ses envies.
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Dans ce grand corridor, où on va à sa fin,
Il y a plus ou moins de très nombreuses portes,
Qu’on ouvre et qu’on referme, en fonction de sa faim,
Au gré des courants d’air et de ce qu’ils apportent.
*
Je veux, moi de ces lourdes, en pousser bien plus d’une,
Afin que mon audience, en ait pour son argent
Et que de ce trajet, je n’ai pas de rancune.
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Je voudrais bien savoir où sévit le plaisir
Et derrière lesquelles, on rencontre ces gens,
Qui font que de la vie, on peut toujours choisir,
*
Le bout de ce chemin, qui vous mène à demain…
Octobre 2016