Commotion de couleur à l’ironie du soir,
Esbroufe de lueurs au coin du désespoir,
Révolte de peinture à grands coups d’impromptus
Criant son désarroi en poésie de rue.
*
Pavé d’exécration dans la gueule d’un mur
A jets d’aérosol et d’autres écritures
Jetant son anathème au froid de nos façades
Pour de leurs psalmodies en enlever le fade
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Poing levé, doigt montré, en glace d’avanie
T’envoyant te sucer aux plages de l’Egée
Pour bien marquer le temps qu’à jamais ils dénient.
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Et l’onde démophile dit que cela est beau,
Qu’il y a de l’amour et de la priapée
Dans tous ces graffitis ; ineptie de bobo !
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Trouvant cela joli, quand ce n’est pas ici …
avril 2009