Je regarde apeuré cette machinerie
Qui petit à petit escamote, sans bruit
Tout ce qui de ce monde en est le coloris,
Pour nous le remplacer par tout ce grand ennui.
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Je vois ces enchanteurs, à grands coups de labile,
Pour du Coca Cola, tous nous désenchanter,
En barbouillant nos âmes aux boues indélébiles,
Pour que notre advertance, erre aux désorientés.
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Je mesure ô combien, de toute cette rouille,
Ils camouflent à grands pas nos espérances d’Homme,
Pour un tout nouveau genre où il n’est plus de couille,
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Et nous habituant à manger dans leurs mains,
En contrôlant du coup, ce qu’il faut qu’on consomme,
Ils mettent des octrois partout sur nos chemins,
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Traitant nos libertés en lie à inerter …
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Septembre 2016